Dans le cadre d’une journée sur le « Futur de l’eau » à Berne, les étudiants de 4ème année de l’option complémentaire de géographie ont rencontré des représentants de la sphère politique et des milieux concernés.
« L’eau n’est pas une priorité à Berne ». Face aux problèmes économiques et aux défis liés à l’agriculture, la question de l’eau ne pèse pas lourd, ainsi que nous l’apprend Thomas Weibel, conseiller national du parti Vert Libéral. D’autant plus que nous avons aujourd’hui assez d’eau en Suisse pour notre consommation nationale (cf. illustration 1).
Selon Mathias Jakober, représentant d’Energie und Wasser Bern (EWB), la Suisse a de très bonnes infrastructures, qu’il convient d’utiliser afin de les optimiser, car leur qualité dépend aussi de la quantité d’eau y transitant. Notre principal souci n’est donc pas une économie d’eau. Tout semble bien aller pour l’eau, du moins si l’on en croit nos représentants à Berne, œuvrant majoritairement dans le domaine agricole.
Illustration 3 – un condensateur chargé de PCB, site contaminé de la Pila
Illustration 4 – Elèves de l’OC sur la site de la Pila, septembre 2017
Illustration 2 – Une fausse idée? Source: le Temps du 14.07.2016
Pourtant, la réalité semble moins rose. La qualité de nos cours d’eau se détériore (cf. illustration 2), nos anciennes décharges sont des bombes à retardement pour nos ressources hydriques (cf. illustrations 3 et 4) et nous mangeons des fruits et des légumes chargés de pesticides (cf. illustration 5).
Le système politique ne semblant pas pressé de trouver une solution à ces problèmes, serait-il au citoyen d’agir ? L’initiative « Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse » (http://www.future3.ch; cf. illustration 6) apparaît des plus pertinentes ! Nous vous invitons à en prendre connaissance et à la soutenir.
Illustration 5 – des pesticides dans nos assiettes. Source : la Liberté du 21.02.2018
Illustration 6 – Initiative « Pour une Suisse libre de pesticides de synthèse »
