Le lac à perte de vue, des voiliers majestueux et le bon-vivre des marins. Tels ont été les mots d’ordre de notre croisière de trois jours sur le lac Léman lors des JSC. Les rires et les apéros coulaient à profusion. C’est avec le vent dans nos cheveux que nous sommes partis lundi depuis le port de la Pichette (Vevey) pour rejoindre une réserve naturelle près du Bouveret, une sorte d’enclave de paix et de sérénité. Nous y avons rencontré des castors – ou en tout cas leur plus fervente défenseuse – avant de nous atteler à la préparation de notre barbecue. Le lac très frais ne nous a pas empêché de nous baigner plusieurs fois dans la soirée.

Le lendemain, en revanche, c’est la pluie qui nous a réveillé. Nous avons revêtu nos plus beaux cirés et c’est ainsi que, habillés comme des marins de l’extrême, nous avons affronté une bonne partie de la journée le froid hivernal ainsi que la tempête qui nous guettait, nous laissant face à l’impossibilité de pouvoir naviguer avec la voile. C’est après une bonne douche chaude, une petite marche le long du vignoble au-dessus du port de Cully – où nous y avons fait halte pour la soirée et la nuit – et une « pasta party » que nous nous sommes couchés malgré les intempéries, satisfaits de notre journée.

Le mercredi était déjà notre dernière journée et nous nous sommes contentés de rentrer au port de la Pichette, avec un vent plutôt incertain mais le soleil pendant l’après-midi. Les plus téméraires d’entre nous se sont octroyé une baignade expresse au beau milieu du lac et nous avons pu confirmer les petites techniques de navigation apprises au cours de la croisière. Nous sommes tous arrivés à bon port avec qu’une seule idée en tête : quand est-ce qu’on aura la chance la prochaine de fois de pouvoir naviguer ?